DYSLEXIE : un nouvel espoir avec les réflexes archaïques

DYSLEXIE : un nouvel espoir avec les réflexes archaïques

Dyslexie, qu’est ce que c’est ?

D’origine neurologie, la dyslexie est qualifié de trouble de l’apprentissage. Il s’agit donc d’un problème de fonctionnement dans le cerveau, et non d’un problème d’intelligence ni de stimulation.

Stop aux croyances populaires !  Tous les enfants dyslexiques n’inversent pas les lettres, ou confondent les lettres miroirs ( b /d et p / q ).

Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d’autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture. Certains enfants dyslexiques ne font pas d’erreurs en lisant, mais leur vitesse de lecture est très lente. Peu importe que l’enfant lise lentement ou vite, qu’il fasse beaucoup d’erreurs ou non, il peut avoir de la difficulté à comprendre ce qu’il lit.

De 10 % à 20 % des enfants d’âge scolaire ont de la difficulté à lire. Parmi ceux-ci, environ 5 % seraient dyslexiques. La probabilité d’être dyslexique monte à 50 % si l’un des parents l’est ou si quelqu’un de la famille présente un trouble de langage.

Enfant dyslexique, que faire ?

La première chose à faire est d’en parler à son médecin, à l’instituteur/ institutrice, pour poser un diagnostic dessus. On va vous orienter vers un orthophoniste, qui est le seul à pouvoir poser un diagnostic précis sur la difficulté d’apprentissage. En général, la dyslexie ne peut pas être diagnostiquée avant que l’enfant commence à lire et à écrire. Habituellement, le diagnostic n’est habituellement pas posé avant la troisième année du primaire, au CE2.

Pouvez-vous faire autre chose pour améliorer l’accompagnement des dyslexiques ? Que peut-on faire avant le CE2 ?

Vous êtes vous déjà posé la question : « mon enfant est-il prêt physiquement, dans son corps, dans ses mouvements, pour apprendre à lire ? »

L’intégration des réflexes archaïques : Une approche nouvelle recommandée par une orthophoniste

Témoignage de Sophie Grassi – orthophoniste et kinésiologue :

« Cette approche m’a paru prometteuse pour répondre aux troubles d’apprentissages de nos enfants car elle vise à résoudre les difficultés à la racine, plutôt que de se limiter à traiter les symptômes. De plus, les réflexes archaïques se présentent comme un outil à utiliser en complément de tout ce que vous faites déjà. 

J’ai découvert la puissance des réflexes archaïques partant d’un constat récurrent : les enfants qui venaient me voir en tant qu’orthophoniste pour leurs problèmes d’apprentissage revenaient sans cesse en consultation. C’était toujours la même chose ! Je les voyais en maternelle pour un trouble d’articulation, ils revenaient en CP parce qu’ils n’arrivaient pas à lire, puis rebelote du CE2 à la 6ème pour la grammaire. Le fait de travailler les schémas corporels et les réflexes archaïques, c’est-à-dire la base de la pyramide, a permis de voir les troubles disparaitre. »

Les réflexes archaïques, la brique de base des apprentissages qui accélère le travail de l’orthophoniste

Cette approche est donc respectueuse des autres pratiques, le travail fait avec l’orthophoniste, avec un psychomotricien, un professeur particulier à domicile…. Vous ne prenez pas de risques à l’essayer, puisqu’elle ne vous demande de renoncer à rien de ce que vous faites déjà. C’est une approche complémentaire, à la base de tous les apprentissages. Un travail préliminaire aux séances de l’orthophoniste, qui mettra souvent beaucoup moins de temps à résoudre le problème de votre enfant.

Mais qu’est ce que c’est, les réflexes archaïques ?

Les réflexes archaïques (ou primitifs, ça veut dire exactement la même chose) sont des réactions automatiques, présentes à la naissance pour la plupart, et qui vont nous servir pour différentes fonctions.

Il y a environ 70 réflexes primitifs présents à la naissance ou dans les premiers mois de vie. Ils servent à nous protéger (réflexe de Moro (peur), réflexe de parachute), à nous nourrir (réflexe de succion, de déglutition…) à nous déplacer (réflexe de Babinski, réflexe de marche automatique…), à nous coordonner (réflexe tonique asymétrique du cou, réflexe d’agrippement…)

Les réflexes archaïques forment la base de notre développement corporel, cérébral, comportemental

Quand tout va bien, vers l’âge de 3 ans, ces réflexes disparaissent (on dit qu’ils s’intègrent), et laisse la place à des mouvements volontaires et contrôlés. En cas de problèmes dans notre développement, ces réflexes primitifs peuvent se mettre à dysfonctionner de différentes manières :

  • Ils peuvent devenir hyper-actifs, hypo-actifs ou en cas de lésions cérébrale être a-réflexifs (ne pas émerger)
  • Que le réflexe devienne hypo ou hyper-actif, il va être persistant au lieu de s’inhiber et empêcher la bonne mise en place de compétences au niveau corporel, émotionnel, relationnel  ou encore cognitif.

Et c’est prouvé scientifiquement ce truc ? ça marche vraiment ?

Plusieurs recherches ont été menées pour montrer la corrélation entre difficultés d’apprentissage et réflexes archaïques non intégrés. Plusieurs études montrent également que les techniques d’intégration des réflexes archaïques fonctionnent bien, en quelques mois seulement, les réflexes sont ré-intégrés par des mouvements bien particuliers. Et l’intégration des réflexes a ensuite un impact sur les meilleurs résultats sur les aptitudes scolaires (lecture, compréhension…).

Zoom sur une Étude scientifique : La persistance d’un réflexe  archaïque (ou primitif) sur les difficultés en  lecture (dyslexie)

Etude réalisée par Martin McPhillips , Julie-Anne Jordan-Black (Irelande) – Résumé de Thaïs Leboisselier – Praticienne en réflexes archaïques à Rennes –  article complet original en anglais sur demande

Recherche sur un échantillon de 739 enfants âgées de 7 à 9 ans

L’étude a été réalisé sur une population de 739 enfants âgés de 7 à 9 ans, présentant des difficultés dans la lecture.

Objectif : établir le lien entre la dyslexie et la persistance des réflexes archaïques

Le système de réflexe primaire émerge pendant la vie fœtale et s’inhibe durant la première année après la naissance. L’objet de l’étude est d’examiner les effets de la persistance de ces réflexes dans les compétences de lecture des dyslexiques et des enfants non dyslexiques mais avec des difficultés à lire.

Méthodes

Tests :

– test standard d’éducation (lecture, orthographe, lecture de non-mots (syllabes avec aucun sens dans la langue)

– test du réflexe tonique asymétrique du cou (réputé être LE réflexe des dyslexiques)

Résultats : relation entre le réflexe tonique asymétrique du cou et les compétences en lecture

Les résultats indiquent une relation entre le réflexe tonique asymétrique du cou (en anglais ATNR) et les compétences en lecture. Les résultats montrent que les enfants avec un niveau de lecture moins important ont un réflexe tonique asymétrique du cou persistant plus élevé. Les meilleurs lecteurs ont à 62% aucun réflexe persistant (les autres ont un réflexe persistant très léger).

Conclusion de l’étude : les enfants dyslexiques ont très souvent un réflexe tonique asymétrique du cou non intégré

Il y a une forte corrélation entre le réflexe tonique asymétrique du cou et le niveau de lecture et écriture des enfants dyslexiques.

>> Témoignage de parents après intégration des réflexes archaïques :

Les parents de Léo, dyslexique, après 3 séances de réflexes archaïques : « La maîtresse a félicité Léo cette semaine sur son comportement : il était bien attentif aux consignes sur les activités. Je vois ses progrès depuis 3 mois : c’est le jour et la nuit !« 

Corrélation entre dyslexie et anxiété : Révélation d’une étude

Une autre étude récente menée sur 114 patients diagnostiqués dyslexiques a mis en lumière une corrélation significative entre la dyslexie et l’anxiété. Il a été constaté que 69 % de ces patients souffraient de troubles anxieux. Il est essentiel de comprendre que l’anxiété est une réaction naturelle face à la perception de dangers potentiels, se manifestant par un sentiment de malaise, de détresse, voire de peur. Bien que l’anxiété puisse être normale à certaines étapes du développement d’un enfant, elle devient pathologique lorsqu’elle perturbe leur quotidien de manière significative.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs ont observé que les enfants dyslexiques présentaient des niveaux d’anxiété pathologique, indépendamment de leur âge ou de leur niveau scolaire (école, primaire ou collège). Il est intéressant de noter que les filles dyslexiques semblaient plus susceptibles d’en souffrir que les garçons. Par conséquent, un suivi par un psychologue a été recommandé pour 65 % des 114 patients participant à cette étude.

Mais un soutien avec des outils concrets, alliant le corps et le mental est à mon sens, plus que nécessaire également ! Je suis convaincue que des « petits trucs » très simple, comme la sophrologie ou la pratique des réflexes archaïques améliore considérablement le quotidien de nos petits dyslexiques, et ce durablement ! Le réflexe de Moro (réflexe de peur, lié également au cou) est quasiment tout le temps présent chez les enfants dys qui viennent à mon cabinet ! Et une fois intégré, c’est le jour et la nuit pour la famille ! C’est le cas de le dire !

Symptômes de l’anxiété chez les enfants dyslexiques

L’anxiété se manifeste de diverses manières chez les enfants dyslexiques. Elle peut se traduire par des changements soudains de comportement tels que l’agitation, l’irritabilité, les pleurs et les crises de colère. De plus, elle peut provoquer des symptômes somatiques comme des maux de tête, des douleurs abdominales, des tensions musculaires et des crispations corporelles. Les troubles du sommeil, y compris les difficultés d’endormissement et les cauchemars, sont également fréquents. Les enfants anxieux peuvent également développer des comportements d’évitement, tels que le refus d’aller à l’école, ainsi que des problèmes de concentration inhabituels. Enfin, un besoin excessif de réassurance peut être observé.

Il est important de noter qu’une forme d’anxiété particulièrement liée au contexte scolaire existe : l’anxiété de la performance. Il s’agit d’un état d’appréhension, de tension et de malaise déclenché par la crainte de l’échec, souvent associé à des évaluations scolaires telles que les examens ou les présentations orales. Ce type d’anxiété se caractérise par un niveau élevé de stress, des symptômes somatiques et une inquiétude croissante, parfois accompagnée de l’évitement de situations liées à ces évaluations. »

Vous avez des questions, j’ai des réponses.

Je m’appelle Thaïs Leboisselier et je peux sûrement vous aider. J’accompagne les personnes qui ont du mal avec le sommeil, et c’est très souvent en lien avec l’anxiété, le stress accumulé en journée.

Faites le premier pas, appelez-moi. Remettons votre enfant sur les bons rails.

En moyenne, les parents attendent 4 ans avant de demander de l’aide. Autant de temps de retard accumulé, à l’âge où les apprentissages vont de plus en plus vite ! N’en faites pas partie !

De nombreux parents, en quête de solutions pour aider leurs enfants en difficultés d’apprentissage, s’intéressent à différentes pratiques. Les réflexes archaïques, la sophrologie, l’art-thérapie en font partie. Ce sont des pratiques qui ont fait leurs preuves rapidement  et durablement.

Vous souhaitez en savoir plus sur les réflexes archaïques, la sophrologie en Ille Et Vilaine, sur Rennes ?

Vous pouvez vous renseigner ici :

➣ Pour cela, vous pouvez commencer par un appel et je répondrai à toutes vos questions concernant vos interrogations, comment ça se passe et votre situation actuelle en lien avec vos difficultés. Vous pouvez directement réserver un créneau de 15 min gratuit sur Résalib ici :

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